14 août 2008
Le Québec et la France unissent leur expertise dans l'infiniment petit afin de créer le tout premier Laboratoire international associé francoquébécois en nanotechnologies et nanosystèmes (LIA-LN2), qui regroupe plus de 40 chercheurs français et québécois hautement spécialisés. Le 4 juillet, le recteur Bruno-Marie Béchard a officialisé cette nouvelle alliance internationale en présence du premier ministre français, François Fillon, et de son homologue québécois, Jean Charest.
Le nouveau laboratoire international réunit, du côté québécois, deux leaders du domaine : l'Université de Sherbrooke et l'Institut national de la recherche scientifique. Pour la partie française, le multipartenariat s'appuie sur la participation du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l'INSA de Lyon, de l'École centrale de Lyon et de l'Université Claude-Bernard Lyon 1. À l'aide d'un budget de plus de 6,5 M$ sur quatre ans, les partenaires se consacreront à l'émergence de nouveaux dispositifs minuscules servant notamment à la détection de polluants et de molécules, à la production d'énergie à bas coût ainsi qu'au traitement de l'information dans les systèmes de télécommunications.
S'appuyant sur des relations scientifiques établies depuis une dizaine d'années, ce laboratoire favorisera la recherche dans plusieurs domaines prioritaires des nanotechnologies qui sont en forte expansion tant au Canada qu'en France.
«Pour l'Université de Sherbrooke, il est clair que les avancées à l'égard des problématiques de la société exigent de tels regroupements transdisciplinaires et multi-institutionnels, souligne le recteur Bruno-Marie Béchard. Dans cette optique, la collaboration internationale s'avère un élément central de notre stratégie de recherche, de création et d'innovation, dans tous nos secteurs d'excellence.»
«Les nanotechnologies ouvrent la voie à de nombreuses applications dans le secteur de la santé, de l'environnement et des télécommunications, explique le professeur Vincent Aimez, de l'UdeS, codirecteur du LIA-LN2. Pour les analyses médicales et environnementales notamment, nous travaillerons au développement de capteurs ultrasensibles utiles à la détection de polluants et de molécules. On pourrait ainsi faciliter un diagnostic précoce de maladies comme les cancers.»
Le secteur des énergies alternatives est également dans la mire. Le laboratoire international se consacrera au développement de dispositifs et de procédés pour la production d'énergie à bas coût. Les chercheuses et chercheurs mettront l'accent sur l'énergie solaire et les piles à hydrogène de nouvelle génération.
Les recherches viseront aussi à améliorer le traitement de l'information pour les systèmes de télécommunications et pour les applications biologiques et médicales, en se basant sur des technologies nanoélectroniques et optoélectroniques.
Un des grands atouts du laboratoire international associé sera de pouvoir s'appuyer sur un réseau de plateformes technologiques flexibles et très complémentaires constituant un ensemble de calibre international. La quarantaine de chercheurs liés au LIA-LN2 proviennent de hauts lieux de recherche français et québécois, c'est-à-dire l'Institut des nanotechnologies de Lyon, le Laboratoire des technologies de la microélectronique de Grenoble ainsi que deux infrastructures majeures centrales du réseau NanoQuébec, soit le Centre d'excellence en génie de l'information de l'UdeS et le Laboratoire de micro-nanofabrication de l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.
Le laboratoire sera codirigé par le professeur Vincent Aimez, du Département de génie électrique et de génie informatique, et Abdelkader Souifi, de l'INSA de Lyon. Cette codirection francoquébécoise s'appuiera sur un conseil scientifique composé de sept membres représentant les établissements et de trois personnalités scientifiques et industrielles. Au-delà des objectifs scientifiques et technologiques, le LIA-LN2 permettra également de favoriser les échanges internationaux entre la région Rhône-Alpes et le Québec en matière de partenariat académique et industriel.
Un des grands atouts du laboratoire international associé sera de pouvoir s'appuyer sur un réseau de plateformes technologiques flexibles et très complémentaires constituant un ensemble de calibre international. La quarantaine de chercheurs liés au LIA-LN2 proviennent de hauts lieux de recherche français et québécois, c'est-à-dire l'Institut des nanotechnologies de Lyon, le Laboratoire des technologies de la microélectronique de Grenoble ainsi que deux infrastructures majeures centrales du réseau NanoQuébec, soit le Centre d'excellence en génie de l'information de l'UdeS et le Laboratoire de micro-nanofabrication de l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.
Le laboratoire sera codirigé par le professeur Vincent Aimez, du Département de génie électrique et de génie informatique, et Abdelkader Souifi, de l'INSA de Lyon. Cette codirection francoquébécoise s'appuiera sur un conseil scientifique composé de sept membres représentant les établissements et de trois personnalités scientifiques et industrielles. Au-delà des objectifs scientifiques et technologiques, le LIA-LN2 permettra également de favoriser les échanges internationaux entre la région Rhône-Alpes et le Québec en matière de partenariat académique et industriel.
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